
Les agressions s’accompagnent souvent d’un rapport de pouvoir inégal locateur-locataire. Par exemple, le harcèlement et les agressions à caractère sexuel reposent sur l’exploitation de rapports de pouvoir qui permettent de demander, d’exiger ou de forcer des comportements sexuels. Parce que les locateurs ont un pouvoir associé au fait de posséder le logement, certains vont en profiter pour marchander/forcer des actes sexuels (ex : en guise de paiement) ou encore abuser de leur pouvoir (ex : entrer sans consentement).
Attention : Nous parlerons des locataires et des victimes au féminin puisqu’elles représentent plus de 8 victimes sur 10 (81,3%), et des locateurs et des agresseurs ou présumés agresseurs au masculin puisque 96,2% des auteurs présumés d’agression à caractère sexuel sont des hommes.
Avant de se plonger dans les recours, il faut comprendre ce qu’est une agression à caractère sexuel dans le contexte locatif.
On parle généralement d’agressions impliquant des propriétaires, des concierges, des gestionnaires, des fournisseurs de services (ex : plombier, entrepreneur général), des voisins, colocataires ou des co-chambreurs.